Paper Girls - Brian K. Vaughan, Cliff Chiang & Matt Wilson
J’ai débuté la lecture des comics Paper Girls suite à mon envie de découvrir des univers mystiques, ressemblant étrangement à l’univers de Stanger Things. A vrai dire, j’ai essayé de me replonger d’une quelque conque manière à cet univers, histoire de patienter jusqu’à la saison 3. J’ai donc lu des comics, des romans, et vu quelques films. Aujourd’hui, j’ai donc décidé de vous parler de la saga de Paper Girls et notamment des quatre premiers tomes puisqu'un cinquième est prévu ! :)
Titre : Paper Girls
Auteurs : Brian K. Vaughan, Cliff Chiang & Matt Wilson
Maison d'Édition : Urban Comics
Maison d'Édition : Urban Comics
♥♥♥♥♥
Histoire : « Au lendemain de la célèbre fête d'Halloween, la petite ville de Stony Stream, Ohio, s'éveille. C'est du moins le cas de Mac, KJ, Tiffany et Erin, quatre jeunes livreuses de journaux. La routine des tournées matinales est enclenchée, jusqu'au moment où leur itinéraire croise celui d'un groupe d'étranges individus encapuchonnés, violents et au langage inconnu ; et d'une mystérieuse machine dont tout semble indiquer qu'elle ne viendrait pas de la Terre... Une découverte qui pourrait bien changer leur vie à jamais. »
Avis : Dans ce comics, on découvre avant tout le personnage d’Erin qui, le jour d’halloween, va découvrir une bande de nana faisant le même petit boulot qu’elle. En effet, elles exercent tous le même métier : celui de livreuses de journaux.
En rencontrant cette bande de nana, une amitié va se créer petit à petit mais à quel prix ? Ce soir-là, elles vont faire une multitude de rencontres, plus farfelues les unes que les autres. En effet, pendant leur tournée, elles choisissent de se séparer pour gagner du temps, seulement voilà… Certaines d’entre elles vont tomber nez à nez avec un groupe de trois individus masqués avec des bandes de coton. Ils ressemblent tout trois à des zombies. Vous me direz que jusque-là rien d’étonnant puisqu’on est le soir d’Halloween… Mais, au fur et à mesure qu’on avance dans le premier tome, on se rend compte que ces individus sont des adolescents comme elles mais qu’ils ne viennent pas d’ici, ni de ce monde. Ainsi, en découvrant ça, un autre monde s’ouvre à elles et les différences générationnelles s’offrent alors à elles…
Ce premier tome nous plonge incontestablement dans une ambiance particulièrement étrange où les auteurs explorent des mondes parallèles à travers le thème du conscient et de l’inconscient, du voyage dans le temps, de la quatrième dimension. On note que les pages de ce premier tome se noircissent au niveau de la composition lorsque l’on plonge dans cet univers parallèle.
Ce que j'ai le plus aimé :
- la coloration explosive, vive, criarde des planches. Matt Wilson maitrise totalement sa palette !
- les références aux années 80 notamment tout ce qui touche à l’univers des Goonies et de Stranger Things
- la mise en scène de certaines cases qui sont excellentes
- la composition est réfléchie
- chaque page de chapitre met en avant une des filles et nous rappelle indéniablement la mise en scène de Stranger Things
Ce qui m'a déçue :
- les personnages ne sont pas toujours travaillés graphiquement, on peut passer d’un personnage avec un visage à un visage simplifié, proche de l’expression d’un smiley
- les planches colorées sont inégales, certaines ne sont pas géniales dûes aux variations de couleurs qui ne se complètent pas dans l’ensemble
Les auteurs nous montrent surtout à quel point qu’avant l’ère du numérique, on s’amusait autrement et surtout aux quatre coins de la rue. On a quelque part perdu nos souvenirs d’enfance quand on y regarde de plus près. Tout est une question de génération. C’est un clin d’œil au métier de livreurs de journaux d’ailleurs et si vous faites attention les auteurs ont délibérément pris « paper » girls et non « newspaper » girls pour évoquer les filles. On peut se demander s’ils parlent du journal des filles comme leur journal intime permettant d’écrire leur présent tout comme leurs envies, leurs souhaits et donc de leur futur. Ou tout simplement de leur activité de livreuses de journaux. Ou bien des deux.
Pour aller un peu plus loin dans la réflexion...
Mais, ils nous parlent aussi du fait que l’ère du numérique est au cœur de la vie humaine. D’ailleurs, les auteurs n’hésitent pas à mettre en avant la marque Apple. Coïncidence ? Non je ne pense pas. D’une part, c’est le géant Américain et les auteurs ne peuvent mettre qu’en avant les produits de cette marque qui a révolutionné le marché, leur marché. D’autre part, Apple a conquis le marché de la technologie depuis le véritable lancement de la marque fin des années 70 avec un nouveau logo (la fameuse pomme) et la mise en place de nouveaux modèles d’ordinateur (Apple I au MacIntosh). C’est à partir de ce moment-là que la marque s’impose face aux concurrents et devient la marque phare à posséder.
Le scénariste Brian K. Vaughan s’inspire totalement de son enfance et de la naissance de la marque qui à ce jour est toujours la marque dominante du marché. C’est en quelque sorte pour lui le moyen de narrer les changements technologiques en 50 ans. Qu’en sera-t-il dans 50 ans ? Apple sera-t-elle toujours la marque prestigieuse et dominante du marché ? Posséderons-nous toujours ces produits ? La technologie sera-t-elle différente ?
Un métier typiquement américain.
En rencontrant cette bande de nana, une amitié va se créer petit à petit mais à quel prix ? Ce soir-là, elles vont faire une multitude de rencontres, plus farfelues les unes que les autres. En effet, pendant leur tournée, elles choisissent de se séparer pour gagner du temps, seulement voilà… Certaines d’entre elles vont tomber nez à nez avec un groupe de trois individus masqués avec des bandes de coton. Ils ressemblent tout trois à des zombies. Vous me direz que jusque-là rien d’étonnant puisqu’on est le soir d’Halloween… Mais, au fur et à mesure qu’on avance dans le premier tome, on se rend compte que ces individus sont des adolescents comme elles mais qu’ils ne viennent pas d’ici, ni de ce monde. Ainsi, en découvrant ça, un autre monde s’ouvre à elles et les différences générationnelles s’offrent alors à elles…
Ce premier tome nous plonge incontestablement dans une ambiance particulièrement étrange où les auteurs explorent des mondes parallèles à travers le thème du conscient et de l’inconscient, du voyage dans le temps, de la quatrième dimension. On note que les pages de ce premier tome se noircissent au niveau de la composition lorsque l’on plonge dans cet univers parallèle.
Ce que j'ai le plus aimé :
- la coloration explosive, vive, criarde des planches. Matt Wilson maitrise totalement sa palette !
- les références aux années 80 notamment tout ce qui touche à l’univers des Goonies et de Stranger Things
- la mise en scène de certaines cases qui sont excellentes
- la composition est réfléchie
- chaque page de chapitre met en avant une des filles et nous rappelle indéniablement la mise en scène de Stranger Things
Ce qui m'a déçue :
- les personnages ne sont pas toujours travaillés graphiquement, on peut passer d’un personnage avec un visage à un visage simplifié, proche de l’expression d’un smiley
- les planches colorées sont inégales, certaines ne sont pas géniales dûes aux variations de couleurs qui ne se complètent pas dans l’ensemble
Similitudes
Plus on avance dans l’histoire, plus on commence à comprendre ce qui se passe et ce que veulent explorer les auteurs. De plus, les auteurs font un gros big up aux années 80. C’est un grand moment de nostalgie quand on a grandi avec les gadgets des années 80. Je pense notamment aux BMX, aux walkmans, aux talkies-walkies mais aussi aux habits de couleurs fluorescentes et les bombers qui ont pris une place importante dans la culture populaire à ce moment-là ! Les auteurs nous montrent surtout à quel point qu’avant l’ère du numérique, on s’amusait autrement et surtout aux quatre coins de la rue. On a quelque part perdu nos souvenirs d’enfance quand on y regarde de plus près. Tout est une question de génération. C’est un clin d’œil au métier de livreurs de journaux d’ailleurs et si vous faites attention les auteurs ont délibérément pris « paper » girls et non « newspaper » girls pour évoquer les filles. On peut se demander s’ils parlent du journal des filles comme leur journal intime permettant d’écrire leur présent tout comme leurs envies, leurs souhaits et donc de leur futur. Ou tout simplement de leur activité de livreuses de journaux. Ou bien des deux.
Pour aller un peu plus loin dans la réflexion...
Mais, ils nous parlent aussi du fait que l’ère du numérique est au cœur de la vie humaine. D’ailleurs, les auteurs n’hésitent pas à mettre en avant la marque Apple. Coïncidence ? Non je ne pense pas. D’une part, c’est le géant Américain et les auteurs ne peuvent mettre qu’en avant les produits de cette marque qui a révolutionné le marché, leur marché. D’autre part, Apple a conquis le marché de la technologie depuis le véritable lancement de la marque fin des années 70 avec un nouveau logo (la fameuse pomme) et la mise en place de nouveaux modèles d’ordinateur (Apple I au MacIntosh). C’est à partir de ce moment-là que la marque s’impose face aux concurrents et devient la marque phare à posséder.
Le scénariste Brian K. Vaughan s’inspire totalement de son enfance et de la naissance de la marque qui à ce jour est toujours la marque dominante du marché. C’est en quelque sorte pour lui le moyen de narrer les changements technologiques en 50 ans. Qu’en sera-t-il dans 50 ans ? Apple sera-t-elle toujours la marque prestigieuse et dominante du marché ? Posséderons-nous toujours ces produits ? La technologie sera-t-elle différente ?
Super article ! Je connais ce comics de nom, mais je m'y pencherai bien dessus un de ces quatre ;)
RépondreSupprimerMerci beaucoup Johanna ♥ Je suis ravie qu'il te plaise ! J'ai passé beaucoup de temps à le rédiger. :)
SupprimerJe ne lis pas beaucoup de comics mais celui-ci est bien intriguant ;)
RépondreSupprimerTOP ! :)
SupprimerMerci pour ce super article 😊 je voudrais lire cette série 🤔
RépondreSupprimerMerci à toi Djihane ♥
SupprimerJe connais ce comics de nom, et son auteur, il travaille aussi sur la BD ' SAGA' que j'adore. Le récit a l'air cool, surtout pour les années 80 et d'avoir un groupe de filles en personnages principales.
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore commencé Saga mais si tu aimes le travail du scénariste, tu devrais aimer celui-ci surtout qu'en plus le coloriste est le même que pour The Wicked + The Divine et je sais que tu aimes également ce comics ! :) Combo fatal quoi ! Il n'y a plus qu'à te lancer ! :)
Supprimer