Se relever après une épreuve - Claire Aubé (ou comment je me suis relevée suite au décès de mon papa)

21:30 My-Little-Anchor 17 Comments


"Se relever après une épreuve" est un livre qui regroupe diverses nouvelles sur différentes épreuves que l'on a subies telles que : deuil, accident, maladie, rupture, extrême pauvreté, crise existentielle ou emprise psychologique. Je remercie énormément Élise des éditions Charleston pour la proposition et Hélène des éditions Leduc.S pour l'envoi de ce livre ! J'ai décidé de lire ce livre car il y a 7 mois j'ai brutalement perdu mon papa suite à une crise cardiaque foudroyante. C'est un combat qui est difficile mais dont on s'en sort toujours (ou presque). J'ai ainsi décidé de vous expliquer mon histoire, mon combat, ma résilience. Lire ce livre était une évidence à mes yeux. J'avais besoin de lire des témoignages de personnes qui avaient subi un traumatisme pour voir comment elles avaient géré cela et comment elles avaient réussi à s'en sortir. C'est toujours intéressant de savoir comment les gens réagissent face à ce genre d'évènements imprévus. On ne sait jamais comment on peut réagir car on est tous différents malgré une peine commune.
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itre
 : Se relever après une épreuve

Auteur : Claire Aubé
Maison d'Édition
 : Leduc.S Editions
Pages
 : 181

Histoire : « Nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, à des épreuves. Certaines vont bouleverser notre existence à jamais. Comment surmonter un traumatisme ? Retrouver le bonheur est-il possible ? Claire Aubé a rencontré 12 hommes et femmes qui ont subi de terribles chocs : deuil, accident, maladie, rupture, extrême pauvreté, crise existentielle ou emprise psychologique. À force de courage et d’amour, tous ont su trouver le chemin vers la résilience. Chacun de leurs témoignages est un enseignement : ils nous apprennent que, quelle que soit l’épreuve traversée, un nouveau départ vers une existence pleine et accomplie, voire plus belle et plus authentique, est réalisable. »



Avis : Un jour ou l'autre nous serons tous confrontés à un traumatisme, à un choc émotionnel violent. Nous sommes jamais prêts à accepter ces choses là, pourtant nous devons tous nous relever quoi qu'il arrive. Qu'importe le temps qu'il faudra. Qu'importe ce que disent les autres. Prendre son temps est essentiel pour réussir à s'en sortir et faire face à cette épreuve.

Qui est-on pour juger le degrés de gravité et de souffrance d'un quelconque traumatisme ? 

Dans ce livre, nous découvrons les diverses épreuves que l'on peut être susceptible de subir et d'affronter au cours de sa vie. Dans chaque portrait, chaque individu a trouvé sa résilience : "cette capacité à surmonter et à guérir des drames". Je me suis retrouvée dans quelques unes : la perte d'un ami, la séparation d'un amour, la perte de mon chat, et celle de mon papa il y a peu, notamment avec le portrait d'Anne-Sophie qui a perdu son mari, décédé d'une crise cardiaque foudroyante. Chaque drame a été vécu différemment mais aucun de nous ne pourra oublier l'être cher qui est parti.

Une des choses essentielles pour accepter cette douloureuse épreuve est de se concentrer sur soi-même et s'interroger sur ce qui est important dans la vie et surtout dans sa vie. Qu'est-ce qui est important et ce qui ne l'était pas ? Voila, la clé de résilience. Voila ce que nous explique ce livre. Je vais alors vous parler de la mienne pour vous montrer que chacun ne réagit pas de la même façon face à un drame mais qu'on le subit tous d'une manière ou d'une autre. Je ne suis pas réellement encore en phase de dire que tout va bien et que j'ai fait mon deuil mais j'essaye de vivre avec. 
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« J'ai compris ce que c'était un traumatisme, ce moment où tout est brisé, cassé, cet instant auquel vous allez penser tous les jours pendant des années. »

Il a quelques mois, 7 plus précisément à l'heure où je vous écris, j'ai perdu brutalement mon papa. C'était le 5 avril 2016. Ce jour-là, j'étais en partiel d'édition, mon portable était en silencieux. Quand je suis sortie de la salle, j'ai vu les nombreux appels de ma sœur et puis, son message qui disait que mon papa avait fait un malaise. Quand je l'ai appelée, il était toujours à la maison avec l'équipe d'intervention. Quand j'ai lu que c'était un malaise, je me suis rassurée en me disant que ce n'était pas trop grave et que je devais pas m'inquiéter car mon papa était en bonne santé et avait passé plusieurs examens depuis un moment. La vielle encore je le voyais rire de bon cœur... Et puis, je suis allée en urgence à l'hôpital. Les heures sont passées et étaient interminables. 

C'était la première fois que j'étais dans cette attente insupportable. 

Et puis, quand les médecins ont fini par stabilisé mon papa, c'était déjà trop tard. Sur le coup, on vous le dit pas. On vous raconte en détails ce qui s'est passé médicalement parlant. Alors je reste stoïque, je vois ma maman s'effondrer comme jamais je ne l'avais vue... Le médecin nous fait comprendre que mon papa a fait plusieurs arrêts cardiaques à la maison et pendant le voyage aux urgences. L'issue est condamnée, c'est la fin. Même s'il est "stable" à l'heure où le médecin nous parle, il nous dit que suite à ces arrêts mon papa a eu le temps de faire un AVC. Les urgences (les pompiers en l’occurrence) sont arrivés TROP TARD pour le SAUVER. Alors évidemment, je me suis écroulée, je ne pouvais absolument rien dire. Ma gorge était nouée. Que dire quand vous apprenez ça à part penser que la SEULE et UNIQUE fois où vous avez besoin des pompiers, ils ne sont PAS CAPABLES de faire leur JOB. Ma mère a vu mon père s'écrouler devant ses yeux, incapable de pouvoir le mettre en PLS. Elle s'est démenée à appeler les pompiers, le SAMU (ils sont arrivés en même temps que les pompiers alors qu'ils sont beaucoup plus loin), à aller demander de l'aide à la voisine, à rester debout pour LE sauver alors que les pompiers sont à peine à 5 min de la maison... Ils auraient du le sauver et arriver plus tôt... Malheureusement  ça n'a pas été le cas, ils ont trouvé le moyen de se tromper d'adresse. Mon papa était déjà décédé lorsqu'on le transportait. Un AVC est fatal dans les 5 minutes après l'arrêt du cœur... Les secours sont arrivés bien après... Le médecin nous a alors dit que même si mon papa se réveillait, il ne serait plus jamais pareil. Les séquelles étaient INÉVITABLES. Dans ma tête, je me disais que ce n'était pas une vie et quelque soit les séquelles ce serait DUR. 

Nous sommes donc allés le voir, et je me suis écroulée devant lui. Le voir allongé avec tous ses appareils branchés à lui a été DUR, très dur, ça a été un CHOC. Et puis, en 5 minutes, mon papa est parti. C'était fini. Il n'aura même pas eu le temps de se réveiller. 

Mon papa a fait un arrêt cardiaque foudroyant et rien n'aurait pu le sauver.

Pour moi, avril est le mois de mon anniversaire. Mon papa m'a quitté le 5 au soir et a été incinéré le lendemain de mon anniversaire. Je suis née le 11. Cet anniversaire ne résonnera plus jamais pareil à mes yeux. Cette année, nous l'avons donc pas réellement fêté...Mais malgré tout, nous sommes restées soudées avec ma famille et mes proches. A partir de ce jour, j'ai réalisé que certaines personnes n'avaient jamais été présentes quand j'en ai eu besoin. J'ai donc fait un trait sur elles. Tant bien que certaines, avec qui je n'ai plus trop de relation, se sont manifestées et m'ont envo un message de condoléance. Pour moi, ça a été crucial de faire un tri dans mes relations. A partir du moment où tes amis ne sont pas là quand tu en as le plus besoin, c'est que cruellement tu ne comptes pas autant à leurs yeux.

Évidemment, j'ai arrêté d'aller en cours après ce jour. C'était trop dur et je me voyais pas reprendre directement. C'était impossible. Mais je ne voulais pas me laisser mourir à la maison. Je ne pouvais pas. Ma maman et ma sœur étaient bien trop faibles pour pouvoir me permettre de déprimer. J'ai déjà eu le cas de me voir mourir à petit feu, plus jeune, à cause d'un décès et puis également d'une rupture. Je n'avais tout simplement pas envie de revivre cela, de me voir m'effondrer et perdre goût à la vie. J'ai alors puisé en moi une force mentale qui m'a permis de tenir jusqu'au moment où elles iraient mieux. Ma maman a perdu 10 kilos (elle en fait 38  depuis) et a été longtemps arrêtée. Suite à ça, des problèmes de santé se sont manifestés. Ça a été dur. 

Je me suis dit que la vie s'acharnait sur moi.

Ma sœur a essayé de tenir mais la vie ne l'a pas épargnée cette année. En février dernier, elle a du faire face à une terrible perte. La mort de mon papa a donc été une descente aux enfers. Pourtant, pour tenir, elle s'est plongée dans les papiers administratifs pour essayer de délester ma mère de ce poids supplémentaire car évidemment quand vous perdez quelqu'un, l'administratif ne vous aide pas à aller mieux. Au contraire, ça vous déprime encore plus. Vous vous battez pour le décès d'un proche. Le pire je crois c'est quand vous payez une assurance vie toute votre vie et qu'on vous dit "ah bah non les crises cardiaques sont exclues du contrat" et vous vous rendez compte que ce n'est pas le cas, que ce n'est pas mentionné dans le contrat cette exclusion mais que l'assurance ne vous versera aucun dédommagement... malgré de nombreuses relances...

De mon côté, au début, j'avais envie de baisser les bras. Pour le blog notamment. Je ne lisais plus, je ne faisais plus rien. Je commençais à déprimer. Mais je n'ai pas eu envie de me laisser tomber dans cette phase de dépression et de prendre des cachets pour me sentir mieux. Je devais accepter la perte de mon papa. Les larmes ne serviraient à rien. Il fallait l'accepter. Je n'avais pas le choix. Pour éviter cela, j'ai comblé ce trou dans ma poitrine en lisant davantage. Je me suis noyée dans les livres pour éviter de penser. J'ai donc pris seulement 1 mois de deuil ou plutôt de repos. J'ai ainsi repris les cours en mai car je ne voulais pas abandonner mon cursus. C'était IMPENSABLE. J'ai tellement galéré pour rentrer dans cette école que je ne me voyais pas redoubler mon année (ou arrêter tout court) alors qu'il me restait quelques semaines de cours. Ça a été très dur de se motiver à reprendre un rythme de travail et de ne pas craquer en cours surtout le jour de ma reprise. Je me disais que les gens de ma classe allaient forcément me parler et je ne voulais pas me confronter à ça car c'était la crise de larmes assurée mais je m'étais trompée. Ça a été. On en a pas parlé. Les gens oublient au quotidien que j'ai perdu mon papa. J'ai donc repris une vie normale. Mais les souvenirs étaient là. Alors, je me suis enfermée dans la dernière vision de mon papa où il souriait la veille du 5. C'est la seule force que j'ai trouvée. Je préférais garder en mémoire que le bon pour pouvoir accepter et avancer.

Aujourd'hui, il est inévitable que le 5 de chaque mois est relativement dur pour moi. Vous êtes sûrs que je chiale comme une merde. Ce décès a été brutal, inattendu. On a pas le temps de se préparer comme quand un proche est malade. Là, ça vous tombe d'un coup dessus et vous devez faire avec. Vous n'avez pas le choix. C'est la vie.
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« Pourtant, réapprendre à vivre nécessite d'essayer, de tester, des prendre des risques, parfois de se mettre aussi en danger, juste pour se sentir de nouveau. »

Il n'y a pas de remède miracle pour s'en sortir. Tout est une question de volonté, de force en soi, de ses capacités à vouloir surmonter cette épreuve. Il faut du temps et prendre du temps pour soi. Dans ce roman, chacune des personnes a pris le temps de se consacrer du temps pour elle et sur elle-même. Elles ont trouvé un moyen de s'exprimer, d’extérioriser sa peine, sa douleur... Certaines se sont mises à créer des œuvres artistiques, à créer des entreprises et à se donner des objectifs toujours plus hauts mais toujours plus importants pour pouvoir aider les autres qui subissent également un traumatisme...

J'ai perdu mon papa à l'âge de 24 ans et je lui ai dit au revoir à mes 25 ans.


17 commentaires :

  1. Je trouve ton article très touchant et mon dieu comme je me retrouve dedans sur certains points ... J'ai perdu mon Papa le 25/07/12 , il est décédé après 6 ans de combat contre un cancer , et nous l'avons incinéré le 30/07 veille de mes 24 ans ... Bientôt 5 ans après c'est toujours aussi dur , je ne m'autorise que très rarement à craquer car je sais que cela ne servirai à rien . Je sais qu'il est là dans mon coeur, bien au chaud et surtout je sais qu'il veille sur nous ...

    Je te souhaite en tout cas plein de courage <3 et merci pour cet article qui a résonné en moi ...

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  2. Tu m'as donné des frissons avec ton article/chronique et j'avoue que tu m'as donné envie de me lancer dans cet ouvrage, j'ai récemment perdu un de mes meilleurs amis, à l'âge de 20 ans, ce n'est certes pas pareil que perdre un parent, même si je ne l'ai pas vécu personnellement, mais je suppose que la difficulté de s'en relever est tout aussi dur, je note, merci pour le conseil précieux !

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  3. Mince, je suis tellement désolée pour toi. J'en ai presque pleuré à lire ton article. J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de la mort de ma grand-mère, même si c'était plus prévisible et plus "normal" (et par dessus le marché, mon copain de l'époque a décidé de me quitter juste après, vu que j'étais carrément moins marrante, le pauvre... #co* Du coup, j'ai pas pu faire mon deuil comme je le voulais), je me dis qu'elle est toujours avec moi, ça m'aide un peu. Je te souhaite tout plein de courage et te fais de gros bisous ♥

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  4. Je te l'ai déjà dit, je suis tellement désolée pour ce drame qui a touché ta famille. Aucun mot ne sera suffisant pour soulager ta peine. Je n'ose imaginer ce que tu peux ressentir. C'est évident qu'une telle épreuve te fait faire un tri dans tes amis.
    Est-ce que ce livre t'a aidée ?

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  5. Ton article m'a bouleversée. J'ai perdu des êtres chers tout comme toi mais j'ai encore mes parents. J'imagine la souffrance que tu ressens car elle me rappelle mon père, il y a 3 ans, quand sa mère s'est éteinte. Tu as mis des mots sur une douleur difficile à exprimer, une douleur que l'on ne peut pas comprendre si on ne l'a pas vécu soi-même.
    Pourtant, dans certaines de tes réactions, je me suis retrouvée. Comme ton anniversaire. Je n'aime pas mon anniversaire car je l'associe à la perte de personnes que j'ai connues ou qui ont comptées dans ma vie. La veille de mon anniversaire, ou 48 heures avant (je ne sais plus), j'ai perdu un de mes camarades de classe. Il s'est tué on ne sait comment à la veille des épreuves anticipées du baccalauréat. On devait les passer l'un après l'autre (lui juste devant moi sur la liste). Le vendredi, on s'était dit RDV le lundi. Il n'est jamais venu. Il est mort le dimanche. Ca a été l'incompréhension, le déni, ... bref ... plein de choses se sont bousculées dans ma tête. Le mardi, j'ai eu 19 ans. Mes parents m'ont demandée de continuer, presque comme si cela n'était pas arrivé. C'est dur. On peut pas faire son deuil en quelques jours. Il faut du temps. Tu le montres avec ton article.
    Je pense souvent à lui. A ce qui s'est passé ce jour-là. Je n'aurai jamais de réponse. Même la gendarmerie n'en a pas eu (ils m'ont même interrogée à l'époque (drôle d'utiliser ce mot. J'ai pas l'impression que 7 années sont passées)). Chaque année, à la période du bac, ça me travaille. Ca me travaille aussi quand j'entends des élèves dire qu'il faut que l'un d'eux décède pour décrocher le bac. J'ai envie de leur dire que c'est faux. Tu passes les épreuves comme tout le monde, sans traitement de faveur. C'est étrange de parler de lui. J'en parle presque jamais d'habitude. Bref ... J'ai pleuré en te lisant.
    Merci à toi pour cette leçon de vie. Merci de l'avoir partagé. Je n'ai pas d'autres mots pour exprimer ce que je ressens et pour t'apporter du réconfort, du soutien, dans cette épreuve. Tu m'as l'air d'être une personne très forte. Le temps fera son oeuvre. En tout cas, je lirai ce livre. Il m'a l'air de t'avoir aidée je pense.
    En tout cas, je t'embrasse bien fort ♥

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  6. En lisant cet article j'ai vraiment les larmes aux yeux, je t'admire pour ton courage; je suis sûre que tu vas réussir à continuer sur cette voie et le courage que tu as va sans doute rebooster ta famille, et je pense clairement que en plus de te relever toi et bien cela va aider ta maman et ta sœur à se relever aussi ♥ Courage, et crois toujours en toi!

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  7. Cet article très personnel, m'a vraiment touché, je n'imagine pas l'épreuve que ça doit être et ce que tu peux ressentir. Et oui, c'est malheureusement dans ce genre d'épreuves qu'on sait qui sont les vrais amis et qui ne le sont pas... En tout cas ça a dû te demander beaucoup de courage d'écrire un tel article et de te livrer comme ça ♥️

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  8. Omg ton article est juste trop touchant �� J'en ai eu les larmes aux yeux .. tu es bien courageuse pour avoir écrit cet article ��

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  9. Ton article est touchant et criant de vérité.. On ne peut comprendre tous ces ressentis que lorsque l'on est confronté à ce drame et je te trouve réellement courageuse d'écrire cet article et de nous partager ce moment de ta vie si douloureux. Je ne peux comprendre tout ça, même si une partie de moi est très touchée par ce que tu écris, mon père étant très malade, je ne peux que voir des échos à ce que je peux ressentir parfois.. Merci pour cet article, et je te fais tous plein de bisous remplis de courage ❤

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  10. Ton article est touchant et je ne saurais trop quoi te dire à part courage à toi et ta famille et bravo d'être aussi forte face à ça.
    Cette lecture doit être très intéressante parce qu'on fait tous face à ces drames dans nos vies. Je pense que ça peut être très inspirant.

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  11. J'ai été très touchée par ton article. C'est très courageux de te part de l'avoir partagé avec nous. Les mots ne sont pas du tout habiles dans ce genre de situation mais je te souhaite malgré tout à toi et à ta famille beaucoup d'amour et de bonheur. Merci à la littérature de nous extraire de la réalité et de nous réconforter! Je garderai cette oeuvre dans un coin de ma tête car nous ne sommes pas épargnés par les épreuves.

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  12. Ton article m'a touchée et remué. J'ai les larmes aux yeux. Cela n'a pas dû être facile d'écrire cet article et je trouve que c'est très courageux ❤️

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  13. Ton article est très émouvant, touchant, bouleversant.
    Je n'imagine même pas l'épreuve que tu as endurée, mais tu as prouvé que tu avais eu la force et le courage de te relever, même si le chemin s'annonce encore long.
    En tout cas, tu as eu de très jolis mots dans ton témoignage et je pense qu'il serait très utile à de nombreuses personnes.
    Je te souhaite, ainsi qu'à tes proches, encore beaucoup de courage. Je t'envoie toutes mes pensées, tout plein de bonnes ondes et pense très fort à toi !!
    Bisous :)

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  14. Bonsoir,
    Ta chronique est bouleversante. Tu trouves les mots justes pour nous transmettre ta douleur avec autant de pudeur que de courage. Cet articles mérite d'être lu, relu et salué.
    Une grosse pensée pour toi, pour ceux qui t'entourent.
    Julie

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  15. Bel article et bel hommage... Beaucoup de courage à toi. :)

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  16. Ton article est émouvant, les mots de réconfort que je pourrais trouver me semblent sonner creux, hélas. Courage à toi et à ta famille !

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  17. Bonjour... j'ai 25ans ma maman et décédé dans mes bras d'un infarctus foudroyant le 5 décembre.... je me suis retrouver dans ton article ... moi aussi les pompiers ne sont pas arriver à tant et je ne sais pas comment vivre avec cette culpabiliter. ..

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Merci pour votre passage et à bientôt ♥