Tout ce qui nous répare - Lori Nelson Spielman
Après avoir découvert Lori Nelson Spielman avec Demain est un autre jour et Un doux pardon en 2015, il me tardait de découvrir son nouveau roman ! Et le voila enfin, trois ans plus tard ! Ça faisait un moment qu'on l'attendait celui-ci et quel bonheur de pouvoir enfin retrouver la plume de l'autrice à travers une histoire riche en émotions et en authenticité ! D'ailleurs, si vous me suivez depuis le début (ou presque), vous n'êtes pas sans savoir que j'ai eu la chance de rencontrer l'autrice en 2015 et que depuis c'est devenu une valeur sûre à mes yeux ! Je ne rate aucune de ses publications et jusqu'à présent aucun de ses romans ne m'a déçue. Un peu comme Anna McPartlin à vrai dire ! :) D'autre part et avant de vous quitter, sachez que ce titre est une traduction inédite en France. Il n'existe pas de version originale (en anglais). Nous sommes pour ainsi dire des lecteurs privilégiés ! Je dis ça, je dis rien. Je remercie les éditions Le Cherche Midi et Netgalley pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Titre : Tout ce qui nous répare
Autrice : Lori Nelson Spielman
Maison d'Édition : Le Cherche Midi
Pages : 448
Maison d'Édition : Le Cherche Midi
Pages : 448
« Erika Blair a tout pour être heureuse : une carrière au sommet et deux filles magnifiques. Sa vie sombre brutalement lorsque l’aînée, Kristen, meurt dans un accident. Entre culpabilité dévorante et déni obstiné, Erika et sa fille cadette, Annie, s’éloignent peu à peu, chacune prisonnière de son propre chagrin. Erika reçoit un jour un mail anonyme : « Chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t’apaise. » Elle reconnaît cette citation, tirée d’un cahier qu’elle a préparé avec amour pour ses filles, dans lequel elle a consigné les sages paroles de sa mère et de sa grand-mère. Qui peut bien lui avoir envoyé ce message et ceux qui suivront ? Des indices, semés entre les lignes, orientent Erika vers l’île de son enfance, Mackinac. Ce n’est qu’en remontant là-bas le fil de son passé torturé qu’elle pourra retrouver le chemin vers ses filles. »
Dans ce roman, on découvre les personnages d’Erika, Krissie et Annie le matin de leur départ à l’université. Erika vit seule avec ses filles et travaille sans relâche au point de sacrifier sa relation avec ses filles.
En effet, ce matin-là, Erika devait emmener ses filles à l’université mais ayant un gros contrat à signer avec un client, elle les laisse seules prendre le train pour Philadelphie. Or, ce qu’elle ne savait pas c’est que Annie a été renvoyée de la fac et que sa fille préférée Krissie n’est plus la même depuis sa rupture avec son ex Wes.
Annie a pourtant essayé de la prévenir ce matin-là sur l’état de sa sœur mais elle ne voulait rien entendre... Elle ne voulait pas voir que sa fille Krissie allait au plus mal et qu’elle n’était plus elle-même. Elle laissa alors la tâche à Annie... Cependant, en se préparant, Annie demande à sa sœur de l’attendre mais Krissie n’a pas besoin de sa sœur et décide de partir sans elle...
Plus tard dans la journée, Erika apprend qu’il y a eu un accident de train : le train où se trouvent ses filles... Précipitamment, elle appelle en vain Krissie mais celle-ci ne répond pas... Alors, elle appelle Annie et celle-ci décroche sans savoir la situation. En expliquant la situation à sa fille, Annie commence à paniquer et à culpabiliser. Elle sait qu'elle aurait dû être avec sa sœur et pense qu’elle aurait pu empêcher ça si leur mère ne les avait pas harcelées pour partir le plus tôt possible à la fac...
A partir de ce moment-là, Erika essaye tant bien que mal de rester forte pour sa carrière mais aussi pour sa fille Annie. Elle ne veut en aucun cas évoquer cette journée-là. La journée où elle perdit sa fille et pas n’importe laquelle : sa préférée.
Mais à côté de ça, Annie pense que sa sœur est toujours vivante et qu’elle n’est pas montée dans ce train. Annie savait que sa sœur était différente et que celle-ci possédait une fausse carte d’identité... Qui nous dit qu’elle est véritablement montée dans ce train ?
Une simple constatation lors d’une identification suffit-elle pour affirmer que ce soit bien elle ? Qui nous dit que c’est vraiment elle ? N’a-t-elle pas pu préméditer sa mort et échanger sa place avec une autre fille ?
Personne ne le sait mais Annie s’accroche à cet espoir. Alors, chaque jour elle se rend dans les endroits préférés et quotidiens de sa sœur. Elle appelle même Wes pour savoir si sa sœur n’est pas avec lui... Elle y croit dur comme fer. Sa sœur n’est pas morte et elle le sait. Elle est prête à tout pour le prouver…
A force de voir Annie chercher sa sœur, Erika commence à douter et à culpabiliser davantage. Le doute, les remords s’emparent d’Erika.
Finalement, était-ce réellement sa fille ? Comment peut-elle en être sure ? Est-ce que du vernis à ongles, une carte d’étudiante ou bien encore un collier peuvent-ils justifier l’identité d’un cadavre gonflé et abimé par l’accident ? Combien y-a-t-il de chance pour que la fille retrouvée dans ce train ne soit pas sa fille ? Comment être sûre à travers de simples photos ? Est-ce que de simples souvenirs et des affaires personnelles peuvent le prouver ?
Erika trop bouleversée a laissé son ex-mari identifier sa fille. En lui confirmant que c’était bien elle, ils n’ont pas souhaité réaliser un test ADN et l’ont tout de suite incinérer.
Pourtant aujourd’hui Erika doute. Elle espère retrouver sa fille. Surtout depuis le jour où elle reçoit des mails avec ses propres adages que seules ses filles connaissent...
Suite à ça, elle se questionne et se remet en question sur ses choix personnels et sa vie. Qu’a-t-elle fait ou non dans sa vie pour en arriver là ? Est-ce que si elle avait tenu sa promesse le matin de l’accident, les choses auraient été différentes ? Et si elle ne s’était pas fait avoir par son ancienne responsable d’agence en serait-elle là aujourd’hui ? Est-ce que son mariage aurait mieux marché ? Et si…
Tout au long de ma lecture, j’ai apprécié retrouver l’écriture de l’autrice. Ça faisait un petit moment que j’attendais un nouveau roman d’elle et j’ai été plus que ravie de la retrouver avec cette nouvelle histoire sincère, émouvante et fatalement authentique. J’ai trouvé qu’ici, l’autrice nous touchait encore plus que dans ses autres romans. Peut-être parce que les émotions véhiculées me touchaient profondément et que mon vécu personnel y jouait également.
J’ai d'ailleurs souvent été prise de court par les émotions décrites par celle-ci. On ne pouvait que se mettre à la place de cette mère qui culpabilise et doute tout au long de la disparition de sa fille. Elle accepte sa disparition puis ne veut plus y croire quand elle se rend compte que son autre fille y croit réellement. Il y a d’un côté l’acceptation et puis de l’autre le déni, l’espoir. L’espoir de croire encore que tout est possible. Mais entre ce qui est vrai et ce que l’on espère, le gouffre est large.
Dans ce roman, l’autrice aborde les thèmes du lâcher prise, de la réalisation de soi, du pardon, de la culpabilité, du doute, du déni, de la remise en question mais également de la difficulté du deuil et de la complexité d’une relation mère-fille. Des thèmes qui lui sont chers et qu'on retrouve indéniablement dans chacun de ses écrits.
Dans ce roman, on découvre les personnages d’Erika, Krissie et Annie le matin de leur départ à l’université. Erika vit seule avec ses filles et travaille sans relâche au point de sacrifier sa relation avec ses filles.
En effet, ce matin-là, Erika devait emmener ses filles à l’université mais ayant un gros contrat à signer avec un client, elle les laisse seules prendre le train pour Philadelphie. Or, ce qu’elle ne savait pas c’est que Annie a été renvoyée de la fac et que sa fille préférée Krissie n’est plus la même depuis sa rupture avec son ex Wes.
Annie a pourtant essayé de la prévenir ce matin-là sur l’état de sa sœur mais elle ne voulait rien entendre... Elle ne voulait pas voir que sa fille Krissie allait au plus mal et qu’elle n’était plus elle-même. Elle laissa alors la tâche à Annie... Cependant, en se préparant, Annie demande à sa sœur de l’attendre mais Krissie n’a pas besoin de sa sœur et décide de partir sans elle...
Plus tard dans la journée, Erika apprend qu’il y a eu un accident de train : le train où se trouvent ses filles... Précipitamment, elle appelle en vain Krissie mais celle-ci ne répond pas... Alors, elle appelle Annie et celle-ci décroche sans savoir la situation. En expliquant la situation à sa fille, Annie commence à paniquer et à culpabiliser. Elle sait qu'elle aurait dû être avec sa sœur et pense qu’elle aurait pu empêcher ça si leur mère ne les avait pas harcelées pour partir le plus tôt possible à la fac...
A partir de ce moment-là, Erika essaye tant bien que mal de rester forte pour sa carrière mais aussi pour sa fille Annie. Elle ne veut en aucun cas évoquer cette journée-là. La journée où elle perdit sa fille et pas n’importe laquelle : sa préférée.
Mais à côté de ça, Annie pense que sa sœur est toujours vivante et qu’elle n’est pas montée dans ce train. Annie savait que sa sœur était différente et que celle-ci possédait une fausse carte d’identité... Qui nous dit qu’elle est véritablement montée dans ce train ?
Une simple constatation lors d’une identification suffit-elle pour affirmer que ce soit bien elle ? Qui nous dit que c’est vraiment elle ? N’a-t-elle pas pu préméditer sa mort et échanger sa place avec une autre fille ?
Personne ne le sait mais Annie s’accroche à cet espoir. Alors, chaque jour elle se rend dans les endroits préférés et quotidiens de sa sœur. Elle appelle même Wes pour savoir si sa sœur n’est pas avec lui... Elle y croit dur comme fer. Sa sœur n’est pas morte et elle le sait. Elle est prête à tout pour le prouver…
A force de voir Annie chercher sa sœur, Erika commence à douter et à culpabiliser davantage. Le doute, les remords s’emparent d’Erika.
Finalement, était-ce réellement sa fille ? Comment peut-elle en être sure ? Est-ce que du vernis à ongles, une carte d’étudiante ou bien encore un collier peuvent-ils justifier l’identité d’un cadavre gonflé et abimé par l’accident ? Combien y-a-t-il de chance pour que la fille retrouvée dans ce train ne soit pas sa fille ? Comment être sûre à travers de simples photos ? Est-ce que de simples souvenirs et des affaires personnelles peuvent le prouver ?
Erika trop bouleversée a laissé son ex-mari identifier sa fille. En lui confirmant que c’était bien elle, ils n’ont pas souhaité réaliser un test ADN et l’ont tout de suite incinérer.
Pourtant aujourd’hui Erika doute. Elle espère retrouver sa fille. Surtout depuis le jour où elle reçoit des mails avec ses propres adages que seules ses filles connaissent...
Suite à ça, elle se questionne et se remet en question sur ses choix personnels et sa vie. Qu’a-t-elle fait ou non dans sa vie pour en arriver là ? Est-ce que si elle avait tenu sa promesse le matin de l’accident, les choses auraient été différentes ? Et si elle ne s’était pas fait avoir par son ancienne responsable d’agence en serait-elle là aujourd’hui ? Est-ce que son mariage aurait mieux marché ? Et si…
Tout au long de ma lecture, j’ai apprécié retrouver l’écriture de l’autrice. Ça faisait un petit moment que j’attendais un nouveau roman d’elle et j’ai été plus que ravie de la retrouver avec cette nouvelle histoire sincère, émouvante et fatalement authentique. J’ai trouvé qu’ici, l’autrice nous touchait encore plus que dans ses autres romans. Peut-être parce que les émotions véhiculées me touchaient profondément et que mon vécu personnel y jouait également.
J’ai d'ailleurs souvent été prise de court par les émotions décrites par celle-ci. On ne pouvait que se mettre à la place de cette mère qui culpabilise et doute tout au long de la disparition de sa fille. Elle accepte sa disparition puis ne veut plus y croire quand elle se rend compte que son autre fille y croit réellement. Il y a d’un côté l’acceptation et puis de l’autre le déni, l’espoir. L’espoir de croire encore que tout est possible. Mais entre ce qui est vrai et ce que l’on espère, le gouffre est large.
Et si finalement le seul espoir était simplement d’être de nouveau en famille ?
Dans ce roman, l’autrice aborde les thèmes du lâcher prise, de la réalisation de soi, du pardon, de la culpabilité, du doute, du déni, de la remise en question mais également de la difficulté du deuil et de la complexité d’une relation mère-fille. Des thèmes qui lui sont chers et qu'on retrouve indéniablement dans chacun de ses écrits.
Super pour la parution inédite en France, je ne savais pas!
RépondreSupprimerJ'ai adorée " demain est un autre jour", j'aimerais lire ses autres ouvrages :)
Je ne savais pas non plus au début mais c'est en cherchant le titre VO que j'ai demandé au Cherche Midi si c'était celui que j'avais trouvé et c'est comme ça qu'on m'a révélé cette information ! :D
SupprimerEn tout cas, j'ai aimé tous ses livres donc tu peux y aller les yeux fermés ! :)
Au moment de ma lecture, j'avais vraiment beaucoup aimé "Demain est un autre jour". Du coup, j'ai envie de lire un autre livre de l'auteure et ta chronique me donne énormément envie de lire celui-ci ! :)
RépondreSupprimerTop ! :) Je l'ai vraiment adorée, il change de ses autres romans mais il est tout aussi bien ! :)
SupprimerUne très jolie lecture.
RépondreSupprimerTout à fait. Cette autrice ne m'a jamais déçue pour le moment ! :) C'est une autrice "doudou" pour moi.
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