Les clameurs de la Ronde - Arthur Yasmine
- Tout d'abord, je tenais à remercier l'auteur pour sa confiance en me proposant son œuvre. SA première œuvre publiée depuis mai 2015 ! La première fois que j'ai lu le mail de l'auteur, je me suis dite : « Oh mon dieu, ce mail est adorable mais est tout aussi stalker ! ». J'étais à la fois très contente et très inquiète parce que c'est bien la première fois qu'un auteur prend le temps de s'intéresser à mon profil pour me proposer son livre au point de s'intéresser à mes tatouages. C'est d'ailleurs bien ça qui a intéressé l'auteur et cela lui a permis d'échanger avec moi quelques informations personnelles. L'auteur est vraiment très gentil et accessible ! C'est vraiment agréable ! Mon binôme Sylver a d'ailleurs beaucoup apprécié son mail et m'a dit oui tout de suite pour le lire également. Comme quoi ! C'est pourquoi, dans cette chronique je vous propose nos deux avis ! A la base, je ne suis pas du tout poésie mais le mail de l'auteur était vraiment chouette alors je ne pouvais qu'accepter ! N'oublions pas qu'on est là également pour découvrir des auteurs !
- Titre : Les clameurs de la Ronde
- Auteur : Arthur Yasmine
- Maison d'Édition : Carnet d'Art
- Pages : 85
♥♥♥♥♥
- Avis de Lily : Dans ce livre, l'auteur nous livre une critique sur la poésie tout en dénonçant son mal être vis-à-vis de sa rupture avec l'être aimé dont il a eu du mal à se remettre. Il retrace sept années d'écriture, sept années de douleur. Le livre se découpe en plusieurs parties dont les deux premières « Fragments dans la ronde » et « les disputes avec Zoé » se présentent sous forme de poèmes et les deux dernières « Je t'espère » et « les adieux » sous forme de correspondances avec quelques touches de poèmes.
Dans les deux premières parties, l'auteur nous dit que la poésie ne s'est pas éteinte et qu'elle vit toujours de nos jours. En effet, le livre débute avec avec un poème intitulé « Invocation à la jeune morte » et se termine avec « Éclair pour la jeune morte ». Il enchainera ainsi les fragments de sa vie tout au long de cette renaissance à travers la poésie.
Dans la troisième partie « je t'espère », on est plus dans la sensibilité. C'est la partie qui m'a le plus plue puisqu'elle regroupe l'ensemble des correspondances entre le narrateur (F) et l'être perdue (E). C'est la partie la plus fluide et forte en émotions. Je dirais même que c'est la partie centrale de l'ouvrage qui permet de tout comprendre à l'histoire.
Quand l'auteur parle de poésie, il ne parle pas seulement du genre qui se compose de vers, c'est également tout une façon d'écrire entre l'imaginaire, les sensations et la sensibilité. C'est avant tout ça qu'il explore. C'est une sorte d'exutoire qui lui permet d'avancer pour oublier cette triste douleur qu'est la rupture amoureuse. C'est un cri du désespoir qu'il lance afin de s'en défaire.
Dans la dernière partie « les adieux », l'auteur écrit aux maisons d'édition françaises publiant de la poésie et dénonce leur méthode de choix. En effet, à travers sa lettre, il montre que même sans l'appui d'amis, de personnes biens placées dans le monde de l'édition, on peut toujours s'en sortir et arriver à ses fins. La preuve, Arthur Yasmine l'a fait en publiant sa première œuvre de poésie. Pour lui, ces maisons choisissent de la poésie qui n'est autre que de la niaiserie, de la poésie médiocre et que ça ne rend pas du tout hommage à nos précurseurs poétiques.
Ce livre a été assez complexe pour moi notamment au niveau des poèmes qui sont assez soutenus. Je pense que je ne suis pas assez « ouverte », « cultivée », « penseuse » pour bien analyser ce livre. Ce n'est vraiment pas un genre qui me parle automatiquement et dans lequel je me sens à l'aise avec les mots. Pourtant, ce recueil se lit très vite alors qu'il a été écrit sur sept années. Le temps a consumé aussi vite les mots/les maux de l'auteur, le temps d'un voyage entre deux gares.
- Quote : « Toi aussi tu me manques. Je voudrais faire revenir ton visage pour boire la mémoire qui s’écoule de ta bouche. Je voudrais l’avaler comme un miel glacé. Tu me reverras. C’est certain. Je ne pense plus qu’à toi maintenant. Mais ne sacrifie rien de toi. Ne te sépare de rien. Je te veux entièrement. F »
- Avis de Sylver : Ce n'est pas souvent que My Little Anchor me parle des partenariats. Effectivement, je suis quand même beaucoup absent sur le blog et ce n'est pas bien. Elle m'a d'abord demandé si ce partenariat m'intéressait. Il est vrai que je ne suis pas un dévoreur de poésie mais elle m'intéresse. Du moins, elle m'intéressait en cours lorsque d'aventure un texte de ce style tombait sur ma table. Mais je ne me suis jamais replongé entre les vers d'un auteur. Puis, j'ai lu le mail d'Arthur Yasmine. Et là, j'ai eu envie de lire de la poésie, sa poésie, son sang. Ce mail était tellement bourré d'émotions, de passion que je ne me voyais pas refuser de lire son œuvre. Il ne propose pas de lire son livre mais il offre l'opportunité de lire son âme.
Ce que j'ai aimé c'est la diversité du texte, tout en gardant un thème récurrent : l'amour passionné et passionnant. Je ne dirais pas que j'ai tout aimé/compris car nous ne sommes pas là pour ça et beaucoup de ses textes sont très personnels donc naturellement hors de notre portée. J'ai aimé cette lecture, même si j'ai mis du temps à rentrer dedans (car je n'arrive pas à lire en ce moment).
Sa vision change. Il veut réveiller la poésie, la sortir de la gangue de poussière dans laquelle nous l'avons laissée au sortir de l'école pour le plus grand nombre. Cet auteur possède du feu liquide en lui et cela se ressent, il est passionné, vif et cela il nous le transmet dans son encre.
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