L'Écossais - Anna Briac
L'Écossais est la toute première romance de l'auteure et je pensais l'adorer mais je vous arrête tout de suite. Ce fut une dégringolade sentimentale. Moi qui pensais lire une romance doudou pour Noël, c'est raté. J'ai été déçue dès le début et en la finissant, ça ne s'est pas arrangé ! Vous l'aurez compris, L'Écossais et moi ça n'a pas marché et je vous dis pourquoi ! Attachez-vous, ça va secouer... Je remercie les éditions Charleston pour l'envoi !
Titre : L'Écossais
Auteur : Anna Briac
Maison d'Édition : Les éditions Charleston, collection Diva
Pages : 318
♥♥♥♥♥
Histoire : « Alicia a vingt-six ans, un enfant (Samuel), des diplômes par-dessus la tête, pas de mec, un joli minois et une vie d'octogénaire. Elle travaille pour Lexitrad, une agence de traduction. Sur un coup de tête, elle décide de partir avec son fils en Écosse pour quelque temps. Mais l'aventure risque fort de tourner au vinaigre, entre pannes de voitures, client insupportable, Écossais à la tête dure et voisins qui décident de se mêler de ses affaires... »
Avis : Dans ce roman, on découvre le personnage d’Alicia dès son arrivée sur les routes d’Écosse aux côtés de son fils. Dès le début, rien ne va (pour elle comme pour moi). Alicia se retrouve coincée sur la route suite au dysfonctionnement de ses essuie-glaces lors d’une grosse averse sauf que rien ne va durer.
En effet, elle décide de s’arrêter en plein milieu de la chaussée, ne pouvant plus avancer à cause du manque de visibilité. Mais, celle-ci, tout à fait inconsciente, n’a pas du tout penser aux autres usagers pouvant arriver juste derrière elle et la percuter… Jusqu’au moment où un étranger l’aborde violemment en lui disant qu’elle est totalement inconsciente et qu’elle risque de créer un accident si elle reste plantée là.
Cet étranger décide alors de prendre les choses en main d’une manière peu conventionnelle au point qu’Alicia se sente en réel danger et se mette à paniquer. Cependant, en réagissant comme cela, elle provoque une réaction en chaine car son fils, étant à l’arrière de la voiture, se met aussi à paniquer en voyant sa mère paniquée…
Sur un malentendu, la jeune femme se rend compte que l’étranger voulait simplement l’aider à repartir tranquillement. Suite à ça, elle va rencontrer de manière successive cet étranger… Elle découvrira par la même occasion qu’il se prénomme Liam et que toutes les filles de l’Écosse craquent pour lui alors que lui, de son côté, ne craque pour personne. Aucune fille ne lui plait. Mais, cela risque bien de tout changer suite à leur rencontre…
Alicia et Liam se rencontrent tellement de fois que Liam décide de l’inviter au restaurant pour s’excuser de son comportement lors de leur première rencontre sur la route…
Quand j’ai commencé ce roman, je m’attendais à lire un livre dans l’esprit de The Holiday ou encore PS I Love You notamment avec cette idée de partir du jour au lendemain en Écosse, croiser la route d’un beau écossais et puis séjourner dans un cottage. Mais, j’ai été déçue par le début. Je ne m’attendais pas vraiment à ça.
En effet, j’ai trouvé le début assez long, il ne se passait pas grand-chose et certains passages étaient un peu inutiles surtout quand l’auteure essayait d’ajouter un effet « croustillant » à son histoire. J’ai trouvé que ça ne marchait pas du tout et que l’auteure se forçait à sortir de son genre pour tenter de plaire à un plus large public et d’être plus dans la tendance du moment. J’ai trouvé ces passages sans grand intérêt. C’était plat et creux.
De plus, quand on lit le résumé, on s’attend à suivre les folles aventures d’Alicia en Écosse mais on découvre plutôt une femme soumise, timide, introvertie, qui se laisse marcher sur les pieds par ses clients et sa patronne. C’est quelque chose qui m’a beaucoup déplu pour une romance contemporaine… La femme n’est pas du tout mise en avant dans cette romance, elle ne s’impose pas du tout et se fait totalement écrasée. C’est un des gros points négatifs du roman. Écrire une romance en tant que femme et ne pas mettre la femme au même pied d’égalité que les hommes, je trouve ça too much. C’est un raté.
En plus de ça, je n’ai ressenti aucune émotion pendant ma lecture et elle ne m’a pas franchement fait voyager en Écosse… Les personnages ne sont pas attachants et n’ont rien d’extraordinaire. En commençant cette lecture, je m’attendais vraiment à lire une romance doudou, cocooning, parfaite pour Noël et ça a été une déception…
Cependant, en dépassant le milieu du roman (vers 200 pages), on passe beaucoup plus de temps avec Liam et Alicia. En effet, ils essayent de se découvrir et d’être là l’un pour l’autre. Et, le personnage d'Alicia retourne enfin sa veste ! Elle s’impose davantage dans ses relations, elle est plus sûre d’elle, elle sait ce qu’elle veut car elle a enfin ouvert les yeux sur certaines choses, mais aussi son esprit et son cœur.
Ce qu’elle se refusait jusqu’à présent se pointe sous son nez. Elle découvre enfin ce que c’est d’être amoureuse pour la première fois… Et quand, la romance débarque entre nos personnages, on est déjà à plus de la moitié du roman...
*
Ainsi, même si la fin de cette romance relève un peu le tout, elle ne renouvelle pas le genre et ne casse pas trois pattes à un canard. J’ai énormément été déçue par le contenu du récit alors que j’en attendais plus. Je me suis beaucoup plus ennuyée avec cette romance que je ne le pensais, soupirant et levant les yeux au ciel bien trop souvent...
Avis : Dans ce roman, on découvre le personnage d’Alicia dès son arrivée sur les routes d’Écosse aux côtés de son fils. Dès le début, rien ne va (pour elle comme pour moi). Alicia se retrouve coincée sur la route suite au dysfonctionnement de ses essuie-glaces lors d’une grosse averse sauf que rien ne va durer.
En effet, elle décide de s’arrêter en plein milieu de la chaussée, ne pouvant plus avancer à cause du manque de visibilité. Mais, celle-ci, tout à fait inconsciente, n’a pas du tout penser aux autres usagers pouvant arriver juste derrière elle et la percuter… Jusqu’au moment où un étranger l’aborde violemment en lui disant qu’elle est totalement inconsciente et qu’elle risque de créer un accident si elle reste plantée là.
Cet étranger décide alors de prendre les choses en main d’une manière peu conventionnelle au point qu’Alicia se sente en réel danger et se mette à paniquer. Cependant, en réagissant comme cela, elle provoque une réaction en chaine car son fils, étant à l’arrière de la voiture, se met aussi à paniquer en voyant sa mère paniquée…
Sur un malentendu, la jeune femme se rend compte que l’étranger voulait simplement l’aider à repartir tranquillement. Suite à ça, elle va rencontrer de manière successive cet étranger… Elle découvrira par la même occasion qu’il se prénomme Liam et que toutes les filles de l’Écosse craquent pour lui alors que lui, de son côté, ne craque pour personne. Aucune fille ne lui plait. Mais, cela risque bien de tout changer suite à leur rencontre…
Alicia et Liam se rencontrent tellement de fois que Liam décide de l’inviter au restaurant pour s’excuser de son comportement lors de leur première rencontre sur la route…
Quand j’ai commencé ce roman, je m’attendais à lire un livre dans l’esprit de The Holiday ou encore PS I Love You notamment avec cette idée de partir du jour au lendemain en Écosse, croiser la route d’un beau écossais et puis séjourner dans un cottage. Mais, j’ai été déçue par le début. Je ne m’attendais pas vraiment à ça.
En effet, j’ai trouvé le début assez long, il ne se passait pas grand-chose et certains passages étaient un peu inutiles surtout quand l’auteure essayait d’ajouter un effet « croustillant » à son histoire. J’ai trouvé que ça ne marchait pas du tout et que l’auteure se forçait à sortir de son genre pour tenter de plaire à un plus large public et d’être plus dans la tendance du moment. J’ai trouvé ces passages sans grand intérêt. C’était plat et creux.
De plus, quand on lit le résumé, on s’attend à suivre les folles aventures d’Alicia en Écosse mais on découvre plutôt une femme soumise, timide, introvertie, qui se laisse marcher sur les pieds par ses clients et sa patronne. C’est quelque chose qui m’a beaucoup déplu pour une romance contemporaine… La femme n’est pas du tout mise en avant dans cette romance, elle ne s’impose pas du tout et se fait totalement écrasée. C’est un des gros points négatifs du roman. Écrire une romance en tant que femme et ne pas mettre la femme au même pied d’égalité que les hommes, je trouve ça too much. C’est un raté.
En plus de ça, je n’ai ressenti aucune émotion pendant ma lecture et elle ne m’a pas franchement fait voyager en Écosse… Les personnages ne sont pas attachants et n’ont rien d’extraordinaire. En commençant cette lecture, je m’attendais vraiment à lire une romance doudou, cocooning, parfaite pour Noël et ça a été une déception…
Cependant, en dépassant le milieu du roman (vers 200 pages), on passe beaucoup plus de temps avec Liam et Alicia. En effet, ils essayent de se découvrir et d’être là l’un pour l’autre. Et, le personnage d'Alicia retourne enfin sa veste ! Elle s’impose davantage dans ses relations, elle est plus sûre d’elle, elle sait ce qu’elle veut car elle a enfin ouvert les yeux sur certaines choses, mais aussi son esprit et son cœur.
Ce qu’elle se refusait jusqu’à présent se pointe sous son nez. Elle découvre enfin ce que c’est d’être amoureuse pour la première fois… Et quand, la romance débarque entre nos personnages, on est déjà à plus de la moitié du roman...
*
Quel intérêt d'écrire une romance si celle-ci n'apparait qu'à la fin du roman ?
*
En la découvrant, ma déception ne faisait que grandir. Je ne l’ai pas trouvé aussi fofolle que ça. C’est davantage l’histoire d’amour secondaire qui m’a plu. En effet, j’ai beaucoup plus apprécié découvrir l’histoire de Isla et Gowan qui était plus sentimentale, plus touchante même si au fond l’auteure s’attarde sur ça pour combler son histoire… *
Ainsi, même si la fin de cette romance relève un peu le tout, elle ne renouvelle pas le genre et ne casse pas trois pattes à un canard. J’ai énormément été déçue par le contenu du récit alors que j’en attendais plus. Je me suis beaucoup plus ennuyée avec cette romance que je ne le pensais, soupirant et levant les yeux au ciel bien trop souvent...
Je suis d'accord sur le fait qu'il y ait des "ratés" dans cette histoire mais je ne comprends pas cette phrase: "Écrire une romance en tant que femme et ne pas mettre la femme au même pied d’égalité que les hommes, je trouve ça too much".
RépondreSupprimerL'auteure a juste décidé que son héroïne (pour faire court) serait fragile et s'affirmerait davantage au fur et à mesure.
Pour moi être une femme et écrire de la romance n'impose pas des héroïnes fortes, sans faiblesse ect... C'est juste un choix d'auteure pour servir son intrigue rien de plus.
Je n'ai pas perçu cela comme une 'insulte' à la femme ou autre...
Si je suis ce raisonnement, on ne pourrait pas être une femme et écrire par exemple un roman féminin avec pour héroïne une femme soumise à une personnalité (sa mère, son patron, ses enfants, peur importe...) toxique la laissant d'abord assommée puis progressivement se prendre en main, je sais pas moi, suite à une lettre laissée dans un livre et elle déciderait que c'est le moment pour elle de s'échapper et de vivre autre chose...
J'ai du mal à saisir le côté "je suis une femme donc mes romans placent la femme sur un même pied d'égalité que l'homme".
Pour moi, Alicia est juste une maman qui rend son fils très heureux mais qui oublie aussi complètement de vivre, prisonnière de ses doutes et de ses craintes comme pourrait l'être un homme.
Ce qui m’a le plus énervée, agacée, contrariée c’est le fait d’écrire une romance contemporaine en créant un personnage féminin qui se fait frapper et humilier par un homme parce qu'il n'est pas content et macho…
SupprimerAprès, je le dis à la fin de ma chronique que Alicia s'affirme davantage quand elle ouvre les yeux et que c'est tant mieux... Eh oui comme le roman, mes propos ont évolué...
J’ai bien compris ce que voulait faire l’auteure mais j'ai trouvé que c'était mal amené et rabaissant pour les femmes d'aujourd'hui qui sont déjà victimes d'inégalités au sein de leur travail. J'ai trouvé ça complétement contradictoire : on se bat tous les jours pour les femmes et l'auteure, elle, s'en sert naïvement pour caractériser son personnage. Il y avait d'autres façons de le faire…
De plus, je lis des romans où les femmes sont représentées comme faibles et c'est bien fait, compréhensible et cohérent (question d'époques, de traditions, de destin de femmes, de vécus...) ET qui sont écrits par des femmes et qui ne m'ont posé aucun problème. Je lis même des romances où les femmes sont dans cette position mais encore une fois, ça reste cohérent. Ici, j'ai trouvé ça déplacé et mal fait.
Voila.
Je relis ce retour mais je peine quand même à comprendre la cohérence de l'argumentation qui semble se baser uniquement sur un petit épisode noyé dans le bouquin, celui où elle se fait gifler par le russe. Tout le livre ne repose pas sur ce petit passage, aussi indigeste soit-il. Je ne comprends pas non plus le rapport avec ce qui suit. L'auteure a juste proposé un passage susceptible de renvoyer une certaine réalité. Je ne vois rien qui porte atteinte à la lutte des femmes.Par contre, je maintiens que la phrase que j'ai relevée porte à confusion car on a l'impression de lire une généralité et quand on voit le retour, finalement il y a peu de rapport avec elle, pour moi. Nous n'avons pas eu la même lecture je pense...
RépondreSupprimerBonne soirée
Il faut croire que ce petit détail a gêné ma lecture... Généralement quand ça ne me plait pas, ça m'agace pendant toute ma lecture et j'y reviens dans ma chronique. Il me semble que ma chronique est assez longue et ne s'attarde pas QUE sur ça. Il y a d'autres points négatifs évoqués : manque d'émotions, personnages pas attachants, romance qui vient seulement à la fin du bouquin, etc = éléments négatifs = avis négatif. Cette lecture a été fade. Ce petit détail comme tu dis noyé dans la masse n'a rien apporté à part de l'agacement.
SupprimerDésolée si ce que je dis ne te convient pas mais on ne peut pas tout aimer. Chaque lecteur est différent et chaque ressenti est différent.
De plus, au vu de ta chronique, on ne peut pas dire que cette romance t'a plu autant que ça... Donc je ne comprends pas ton acharnement sur ce petit détail qui ne regarde que moi finalement.
Je peine à comprendre ton point de vue.
Bonne soirée également.
Je ne m'acharne pas du tout sur ce petit épisode, je réplique et tente de comprendre. Et si je suis venue poster ici c'est uniquement suite à la phrase relevée dans mon premier commentaire qui m'a bien plus interpellée que tout le reste. Maintenant, oui je suis tout à fait d'accord avec toi sur les sensibilités différentes. Je regrette juste le tournant que prend cet échange. Il ne s'agit pas de 'me convenir', je m'en fiche. J'aspirais à un échange argumenté car je m'interessais à ton interprétation justement parce-qu'elle differait de la mienne. C'est cela tenir un blog et chroniquer pour moi, être disposé à échanger même quand cela ne va pas dans notre sens. Tant pis. De plus, quel rapport avec ma chronique ? Que j'ai aimé ou non importe peu. En quoi est-ce que cela pèserait dans le fait de venir ici et d'échanger ? bref, un exemple de plus qui me donne raison sur le fait qu'il est tres difficile d'echanger serieusement sur la toile sans que cela devienne vite stéŕile avec des répliques du style 'ca ne regarde que moi' qui coupent finalement court à toute tentative de partage, qui plus est, sincère.
RépondreSupprimerDommage.