De profundis - Emmanuelle Pirotte
"De Profundis" d'Emmanuelle Pirotte est un roman que j'ai repéré grâce à Myriam du blog Un jour Un livre et de la chaine MissMymooreads. Je l'avais demandé aux attachés de presse lors de la rencontre avec Anna McPartlin en juin dernier puisqu'on avait abordé le sujet et du coup, tout le monde avait eu envie de lire. Malheureusement pour moi, je n'ai pas réussi à apprécier ce livre à cause du découpage qui a été fait et voir où l'auteure voulait nous emmener avec cette histoire qui nous fait voyager entre la dystopie, le contemporain et le fantastique ! Je remercie évidement Marion pour l'envoi !
Titre : De Profundis
Auteur : Emmanuelle Pirotte
Maison d'Édition : Le Cherche Midi
Pages : 288
Auteur : Emmanuelle Pirotte
Maison d'Édition : Le Cherche Midi
Pages : 288
♥♥♥♥♥
Histoire : « Dans un monde à la dérive, une femme en fuite, une fillette murée dans le silence, et une ancienne demeure habitée d'un secret. Bruxelles, dans un avenir proche. Ebola III a plongé
l’Europe dans le chaos : hôpitaux débordés, électricité rationnée,
fanatismes exacerbés. Roxanne survit grâce au trafic de médicaments et
pense à suivre le mouvement général : s’ôter joyeusement la vie. Mais
son ex-mari succombe au virus, lui laissant Stella, une fillette étrange
dont elle ne s’est jamais occupée. Quand une bande de pillards
assassine sa voisine, Roxanne part pour un hameau oublié, où l’attend
une ancienne maison de famille. La mère et la fille pourront-elles
s’adapter à ce mode de vie ancestral et à cette existence de recluses ? »
*
*
*
Avis : Dès les premières lignes, le style nous frappe aux yeux. Ce n'est pas celui que j'aime. Il n'est pas fluide mais plutôt électrique/dynamique. L'écriture est aussi excitée que le sont les personnages. Elle est saccadée par des répétitions qui sont vite lourdes. Je vois tout de suite ce qui n'a pas plu dans ce roman. C'est un peu fouillis. Je dirais même que c’est un ovni de la littérature ! Mais finalement, ceci ne concerne que le premier chapitre !
Dans ce roman, on suit principalement Roxanne lors de l'éruption d'Ebola III en Belgique. Bien que le virus frappe partout, Roxanne doit faire face à un problème dont elle avait oublié l'existence et qui portait le prénom de Stella. Roxanne avait été mariée à un riche Anglais et avait eu un enfant avant de partir et de tout abandonner. Mais voilà, le père de Stella est en train de mourir, laissant à Stella pour seul parent : Roxanne. Elle a le choix, soit elle la prend sous son aile, soit elle est placée à l'orphelinat...
Hélas, voulant dire non, les paroles de Roxanne trahissent sa pensée et se retrouve avec Stella dans son monde miteux.... Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Stella s'est enfermée dans un monde à elle. Elle n'exprime rien aussi bien physiquement que verbalement. Pourtant, une forme d'intelligence émane d'elle.
Quelques jours après l'apparition de Stella dans la vie de Roxanne, une panne d'électricité se manifeste et plonge les habitants de Bruxelles dans le noir absolu. Pourtant, cela n'effraie pas les gens mais bien au contraire, certains sèment la peur et sont à la recherche de médicaments pour ne pas succomber à Ebola III. La ville est assiégée, pillée, le désespoir envahit les mœurs, la haine se propage... Roxanne décide alors de partir pour rejoindre la maison de campagne de sa mère qu'elle a hérité lors de son décès.
A partir de ce moment-là, les choses changent dans le roman. Tout le côté apocalypse qu'on voulait depuis le début est loin derrière nous et laisse place au domaine du contemporain. Roxanne oublie un peu sa vie miteuse pour se concentrer sur sa vie future aux côtés de Stella et vivre une vie de campagnarde. Finalement, Ebola III n'était qu'un prétexte pour commencer l'histoire et faire rencontrer nos deux personnages principaux : Roxanne & Stella. Et c'est bien là le point problématique qu'ont rencontrés les autres lecteurs. Ils ne s'attendaient pas du tout à ce revirement de situation et d'univers ! Et je comprends que ça puisse être déplaisant et déstabilisant mais personnellement ça ne m'a pas dérangée, du moins pour cette partie. A côté de ça, ce roman frappe fort au niveau de l'actualité car si on remplaçait Ebola III par les actes terroristes qui se sont déroulés à Bruxelles cette année, le roman nous toucherait encore plus et serait plus profondément ancré en nous !
Cependant, à partir de la moitié du livre, un nouveau personnage omniprésent va apparaitre. On ne sait rien de lui à part qu'il observe Roxanne & Stella. Qui est-il ? D'où vient-il ?
Le roman prend encore une autre tournure et devient de plus en plus particulier. Le côté fantastique débarque et c’est la catastrophe. Plus on avance et plus ça devient bizarre. Le roman change du tout au tout et c'est complètement loufoque. J'ai recommencé à ne pas aimer ce roman. L'histoire ne me plaisait pas du tout. Je ne savais pas où l'auteure voulait nous emmener. Je comprenais pas l'intérêt de se focaliser sur Ebola III pour finalement faire intervenir du paranormal au milieu du livre et qui pour moi n'avait pas lieu d’être.
De plus, je n’ai pas du tout adhéré au style d’Emmanuelle Pirotte qui est très familier, cru voire vulgaire par moments. Surtout au début, où elle parle beaucoup de sexe. Pour une auteure, j'ai trouvé ça vulgaire et inutile. Ça n'apportait vraiment rien au roman.
"De Profundis" est une grosse déception à mes yeux car je ne m’attendais pas à ce que ce roman soit si décousu au niveau des genres. C’est comme si l’auteur avait écrit 3 nouvelles et qu’elle les avait assemblées pour pouvoir former une histoire. Personnellement, ça m’a beaucoup gênée et je n’ai pas réussi à être conquise par ce roman.
Dans ce roman, on suit principalement Roxanne lors de l'éruption d'Ebola III en Belgique. Bien que le virus frappe partout, Roxanne doit faire face à un problème dont elle avait oublié l'existence et qui portait le prénom de Stella. Roxanne avait été mariée à un riche Anglais et avait eu un enfant avant de partir et de tout abandonner. Mais voilà, le père de Stella est en train de mourir, laissant à Stella pour seul parent : Roxanne. Elle a le choix, soit elle la prend sous son aile, soit elle est placée à l'orphelinat...
Hélas, voulant dire non, les paroles de Roxanne trahissent sa pensée et se retrouve avec Stella dans son monde miteux.... Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Stella s'est enfermée dans un monde à elle. Elle n'exprime rien aussi bien physiquement que verbalement. Pourtant, une forme d'intelligence émane d'elle.
Quelques jours après l'apparition de Stella dans la vie de Roxanne, une panne d'électricité se manifeste et plonge les habitants de Bruxelles dans le noir absolu. Pourtant, cela n'effraie pas les gens mais bien au contraire, certains sèment la peur et sont à la recherche de médicaments pour ne pas succomber à Ebola III. La ville est assiégée, pillée, le désespoir envahit les mœurs, la haine se propage... Roxanne décide alors de partir pour rejoindre la maison de campagne de sa mère qu'elle a hérité lors de son décès.
A partir de ce moment-là, les choses changent dans le roman. Tout le côté apocalypse qu'on voulait depuis le début est loin derrière nous et laisse place au domaine du contemporain. Roxanne oublie un peu sa vie miteuse pour se concentrer sur sa vie future aux côtés de Stella et vivre une vie de campagnarde. Finalement, Ebola III n'était qu'un prétexte pour commencer l'histoire et faire rencontrer nos deux personnages principaux : Roxanne & Stella. Et c'est bien là le point problématique qu'ont rencontrés les autres lecteurs. Ils ne s'attendaient pas du tout à ce revirement de situation et d'univers ! Et je comprends que ça puisse être déplaisant et déstabilisant mais personnellement ça ne m'a pas dérangée, du moins pour cette partie. A côté de ça, ce roman frappe fort au niveau de l'actualité car si on remplaçait Ebola III par les actes terroristes qui se sont déroulés à Bruxelles cette année, le roman nous toucherait encore plus et serait plus profondément ancré en nous !
Cependant, à partir de la moitié du livre, un nouveau personnage omniprésent va apparaitre. On ne sait rien de lui à part qu'il observe Roxanne & Stella. Qui est-il ? D'où vient-il ?
Le roman prend encore une autre tournure et devient de plus en plus particulier. Le côté fantastique débarque et c’est la catastrophe. Plus on avance et plus ça devient bizarre. Le roman change du tout au tout et c'est complètement loufoque. J'ai recommencé à ne pas aimer ce roman. L'histoire ne me plaisait pas du tout. Je ne savais pas où l'auteure voulait nous emmener. Je comprenais pas l'intérêt de se focaliser sur Ebola III pour finalement faire intervenir du paranormal au milieu du livre et qui pour moi n'avait pas lieu d’être.
De plus, je n’ai pas du tout adhéré au style d’Emmanuelle Pirotte qui est très familier, cru voire vulgaire par moments. Surtout au début, où elle parle beaucoup de sexe. Pour une auteure, j'ai trouvé ça vulgaire et inutile. Ça n'apportait vraiment rien au roman.
"De Profundis" est une grosse déception à mes yeux car je ne m’attendais pas à ce que ce roman soit si décousu au niveau des genres. C’est comme si l’auteur avait écrit 3 nouvelles et qu’elle les avait assemblées pour pouvoir former une histoire. Personnellement, ça m’a beaucoup gênée et je n’ai pas réussi à être conquise par ce roman.
Zut ! J’espérais qu'il te plaise plus qu'à moi ! Mais on est entièrement d'accord et ça, c'est chouette :p
RépondreSupprimerJ'espérais aussi mais non... :(
SupprimerJ'ai vu beaucoup d'avis mitigés sur ce roman. J'ai un roman d'Emanuelle Pirotte dans ma PAL : Today We live. Il a beaucoup plus d'avis positifs donc j'espère qu'il me plaira ;)
RépondreSupprimerPar contre, je ne pense pas lire De profundis :-/
Il est vraiment bizarre comme roman. Je ne sais pas quoi en penser ! Le mélange des genres n'est pas très réussi et si on s'attend à lire une dystopie, on passe totalement à côté. C'est vraiment le plus gros point noir...
SupprimerJ'espère que le premier roman de l'auteure te plaira :) personnellement, il ne m'attire pas vraiment et vu la déception pour ce roman... Je vais privilégier d'autres auteurs !