La vague - Todd Strasser
J'ai lu La vague suite à ma lecture de Jeu de massacre à Berlin qui m'a fortement donné envie de le lire. Ca faisait des années que ce livre était sur ma wishlist mais je n'avais jamais pris le temps d'aller l'acheter et je n'avais pas eu de pulsion pour le lire véritablement jusqu'à ma lecture de Jeu de massacre à Berlin. J'ai terriblement eu besoin de le lire tout de suite. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps d'acheter et lire un livre d'un coup. Et qu'est-ce que ça fait du bien ! Surtout quand le livre ne vous déçoit pas et qu'il correspondait totalement à votre envie du moment ! La vague a été une claque. J'en suis ressortie bouleversée, terrifiée à l'idée que cela puisse se reproduire. En effet, La vague se fonde véritablement sur un incident qui s'est produit en 1969 dans un lycée Californien durant un cours d'histoire. Si l'éditeur Jean-Claude Gawsewitch a pris le risque de le publier c'est pour ne pas oublier cet évènement et l'idée que cela puisse se répéter. De plus, un film a été adapté du roman mais se narre différemment pour marquer encore plus les esprits. La seule chose à retenir de tout cela reste : ne vous laissez pas embrigader, gardez un esprit critique et vous survivrez, vous serez maître de vous-même.
Titre : La vague
Titre Original : The Wave
Auteur : Todd Strasser
Maison d'Édition : Pocket
Pages : 153
♥♥♥♥♥
Histoire : « Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d’Histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » En l’espace de quelques jours, l’atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader. Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ? »
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Avis : Dans ce roman, nous suivons principalement le cours d'un professeur d'histoire, Ben Ross, qui un jour ne réussissant pas à répondre à une question de la part d'un élève se met au défi de mener une expérience pour comprendre et répondre à cette fameuse question : comment pourrait-on massacrer dix millions de gens sans que personne s'en aperçoive ?
Cette question survient le jour où Ben Ross décide de parler du nazisme pendant la Seconde Guerre Mondiale en diffusant un film montrant les atrocités du parti de Hitler. Tous les Allemands ne faisaient pas partie de ce parti. En réalité, seulement 10% le constituait. Alors comment de telles choses se sont produites ? Comment les Allemands ont-ils pu fermer les yeux ? Étaient-ils au courant ? Avaient-ils peurs ? Mais finalement : est-ce que la peur peut légitimer ces atrocités ?
Ainsi, Ben Ross se lance dans le pari fou de montrer à ses élèves comment les Allemands ont-ils pu rester ignorants devant toutes ces horreurs. Pour cela, il commence par établir un cours ayant pour thème : "la force par la discipline". Puis, un second : "la force par la communauté". Et enfin, un troisième : "la force par l'action".
Un slogan apparait alors au fil de ces 3 thèmes :"La force par la discipline, la force par la communauté, la force par l'action" et un logo aboutit au mouvement : la vague.
La vague ça vous submerge, vous embarque et vous noie. Vous êtes capturés, emprisonnés à travers les flots puissants se déchainant contre vents et marées.
A partir de ce moment, on sait que quelque chose se trame. Quelque chose de mal, de malsain qui va mal tourner. Les doutes sont présents tout autant que l'excitation, le sentiment de renouveau mais aussi la force et la puissance d'un groupe. Ce qui devait être une expérience au sein d'une classe se répand comme une épidémie. Tout le monde se sent intéressé, concerné. L'expérience devient un mouvement général.
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Cette question survient le jour où Ben Ross décide de parler du nazisme pendant la Seconde Guerre Mondiale en diffusant un film montrant les atrocités du parti de Hitler. Tous les Allemands ne faisaient pas partie de ce parti. En réalité, seulement 10% le constituait. Alors comment de telles choses se sont produites ? Comment les Allemands ont-ils pu fermer les yeux ? Étaient-ils au courant ? Avaient-ils peurs ? Mais finalement : est-ce que la peur peut légitimer ces atrocités ?
Ainsi, Ben Ross se lance dans le pari fou de montrer à ses élèves comment les Allemands ont-ils pu rester ignorants devant toutes ces horreurs. Pour cela, il commence par établir un cours ayant pour thème : "la force par la discipline". Puis, un second : "la force par la communauté". Et enfin, un troisième : "la force par l'action".
« Au bout du compte, la discipline et la communauté ne sont rien sans l'action. La discipline vous donne le droit de passer à l'acte. »
« La communauté, c'est l'égalité pour tous au sein du groupe. »
Un slogan apparait alors au fil de ces 3 thèmes :"La force par la discipline, la force par la communauté, la force par l'action" et un logo aboutit au mouvement : la vague.
La vague ça vous submerge, vous embarque et vous noie. Vous êtes capturés, emprisonnés à travers les flots puissants se déchainant contre vents et marées.
A partir de ce moment, on sait que quelque chose se trame. Quelque chose de mal, de malsain qui va mal tourner. Les doutes sont présents tout autant que l'excitation, le sentiment de renouveau mais aussi la force et la puissance d'un groupe. Ce qui devait être une expérience au sein d'une classe se répand comme une épidémie. Tout le monde se sent intéressé, concerné. L'expérience devient un mouvement général.
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Ben Ross arrivera-t-il à s'arrêter avant la catastrophe ?
En traitant ce sujet, l'auteur a simplement voulu mettre en avant cette idée de conditionnement, d'enrôlement indirect lorsqu'un mouvement est guidé par un leader assoiffé de pouvoir, de puissance. Cette puissance se transforme en dictature où chaque membre est obsédé par les règles instaurées par ledit mouvement. Mais, tout cela permet de montrer qu'un individu doit toujours penser et agir pour lui et seulement lui. Il doit être capable de dire non, de se fixer des barrières, des limites. Il doit se protéger en développant un esprit critique. L'Éducation Nationale a ce fondement et si elle instaure elle-même une dictature, le système est foutu.
Ben Ross en a fait l’expérience. Une seule question se pose : sauvera-t-il tout le monde de ce mouvement et arrivera-t-il à se sauver lui-même de cette situation ?
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Pour comprendre il faut vivre l’expérience mais à quel prix ?
Une expérience. Un jeu. Une dictature.
Une expérience. Un jeu. Une dictature.
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La vague est un roman que je vous recommande fortement pour les messages forts qui y sont véhiculés, pour que les atrocités du passé ne se reproduisent plus et que ce passé historique nous fasse réagir et ouvrir les yeux sur la société actuelle.
Quand vous lisez ce livre, vous êtes absorbés, captivés par ce qui se passe parce que c'est inimaginable de se dire qu'on peut être enrôlés si facilement en si peu de temps. Il n'y a pas besoin de contraintes, juste de règles établies entre un leader et un groupe pour qu'un mouvement se crée simplement. A partir de là, un sentiment d'appartenance se produit et vous avez envie d'être dans la conformité en faisant comme tous les autres. Vous vous sentez acceptés, intégrés et c'est en étant uni, solidaire et nombreux que les choses peuvent changer pour le meilleur ou pour le pire...
C'est en étant de plus en plus nombreux que La vague a pris un autre chemin : celui de la dictature. Elle a rapproché certaines personnes pour diviser la société.
La vague est un roman que je vous recommande fortement pour les messages forts qui y sont véhiculés, pour que les atrocités du passé ne se reproduisent plus et que ce passé historique nous fasse réagir et ouvrir les yeux sur la société actuelle.
Quand vous lisez ce livre, vous êtes absorbés, captivés par ce qui se passe parce que c'est inimaginable de se dire qu'on peut être enrôlés si facilement en si peu de temps. Il n'y a pas besoin de contraintes, juste de règles établies entre un leader et un groupe pour qu'un mouvement se crée simplement. A partir de là, un sentiment d'appartenance se produit et vous avez envie d'être dans la conformité en faisant comme tous les autres. Vous vous sentez acceptés, intégrés et c'est en étant uni, solidaire et nombreux que les choses peuvent changer pour le meilleur ou pour le pire...
C'est en étant de plus en plus nombreux que La vague a pris un autre chemin : celui de la dictature. Elle a rapproché certaines personnes pour diviser la société.
C'est un roman que j'ai très très envie de lire depuis des mois ! Je pense que c'est important de le lire, justement. J'espère vraiment ne plus trop tarder !
RépondreSupprimerDis toi que j'ai mis des années avant de me décider mais je ne regrette pas de l'avoir lu ! Il est vraiment bien !
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