84, Charing Cross Road - Helene Hanff

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84, Charing Cross road est un recueil épistolaire écrit par Helene Hanff et publié en 1970. Il contient de véritables lettres écrites par l’auteure à une époque particulière. En effet, on y retrouve sa correspondance entre elle et un certain FPD, libraire à Marks&Co en Angleterre et qui n’est autre que Frank Doel. Le livre est d’ailleurs écrit à sa mémoire. Ce qu'il faut savoir c'est que le théâtre a toujours été très important pour Helene et occupe une place très particulière depuis son enfance. En effet, enfant et pendant la période de dépression, elle va régulièrement au théâtre. A 20 ans, elle décide tout naturellement d’écrire des pièces de théâtre mais elle n'arrive pas à vivre de cela. C’est pourquoi, cette correspondance est née. En effet, malgré les propositions de script, elle constate son manque d’éducation et décide de se prendre en main pour rattraper les années d’études qu’elle n’a pas eues afin de se faire une vraie culture classique. Ces correspondances donneront donc naissance à 84, Charing Cross Road

De plus, j'ai décidé de lire ce livre dans le cadre de mes études puisqu'ici on suit l'aventure d'un libraire en plein cœur de son activité via une correspondance épistolaire. Et, en tant que future libraire, j'ai décidé de lire ce livre culte ! Il vient d'ailleurs d'être réédité aux éditions Autrement mais dans une tout autre couverture ! Comme quoi, il reste indétrônable et indémodable ! Pourtant, ne vous attendez pas à quelque chose de oufissime ! C'est un livre à découvrir au moins une fois dans sa vie ! Mais on est loin du coup de cœur. Maintenant, vous savez tout sur cette publication mais qu'en ai-je pensé ?






Titre
: 84 Charing Cross Road
Titre original :
84 Charing Cross Road
Auteur : Helene Hanff
Maison d'Édition : Autrement
Pages : 114
 


♥♥♥♥♥






Avis : Dès le début j'ai apprécié le style de l’auteure. Il n’y avait rien de folichon mais l’écriture m’a plue. Elle est légère, simple et franche. L’auteure ne va pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense.

On suit alors une correspondance entre Helene Hanff, l'auteure elle-même, et la librairie Marks &Co, située à Londres, et plus précisément avec Franck Doel. Cette correspondance est née suite à la recherche de certains titres épuisés en Amérique.


Marks &Co vont alors faire son bonheur en lui trouvant certains des titres ce qui la comblera de joie.


« Les livres me sont bien parvenus, le Stevenson est tellement beau qu'il fait honte à mes étagères bricolées avec des caisses à oranges, j’ai presque peur de manipuler ces pages en vélin crème, lisse et épais. Moi qui ai toujours eu l'habitude du papier trop blanc et des couvertures raides et cartonnées des livres américains, je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner autant de joie. » 
Pour la première réception, elle vouerait presque un culte aux livres de Stevenson dont les pages sont en vélin crème, lisse et épais. Mais par la suite, l'auteure est plus exigeante. Elle ordonne même de trouver les livres aux libraires de Marks &Co mais nous dirons que c'est la passion qui l'anime et réveille sa soif littéraire.

Pendant 20 ans, elle n’hésitera pas à assouvir sa soif en demandant toujours plus de titres d’exemplaires. Son envie reste insatiable. 

On se rend compte que cette correspondance rapproche les gens comme quand ils sont ensemble dans une librairie à discuter autour d'un livre. C'est convivial, chaleureux. On s'y sent bien. Et l'auteure arrive à dégager ceci dans ses lettres puisqu’on voit indéniablement qu’une intimité se crée entre nos personnages. C’est en quelque sort un hymne aux livres, aux librairies et au métier de libraire.

Les correspondances ont beau être écrites pendant des années (de 1949 à 1969), le rythme est très fluide et continu. C'est comme si les lettres avaient été écrites à la suite sans grand changement temporel et spatial. Malheureusement à prendre tout son temps pour venir un jour en Angleterre, elle va rater une grande opportunité qu'elle regrettera douloureusement les années suivantes...


« 84, Charing Cross Road fait partie de ces livres culte que l’on se prête entre amis, transformant ses lecteurs en autant de membres d’une même société secrète. » - Propos d’un journaliste de Newsweek

Ainsi, afin de garder en mémoire cette longue correspondance, l’auteure a gardé précieusement tous les livres qui lui ont été envoyés de la part de la librairie Marks&Co et recouvrent un mur entier du sol au plafond dans son appartement. Une plaque lui est également consacrée sur les murs de Londres suite au succès phénoménal de ce livre.

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