La tresse - Laetitia Colombani

19:35 My-Little-Anchor 8 Comments

S'il y a bien un roman à ne pas rater en ce moment c'est bien celui-ci ! Étant en stage de fin d'études en librairie, j'ai pu avoir de nombreux retours sur ce roman au point d'avoir envie de le lire tout de suite ! En effet, ma responsable et une de mes collègues ont beaucoup aimé ce premier roman de l'auteure ! Il ne m'en a pas fallu plus pour me jeter dessus et je suis ravie d'avoir pu lire ce roman car il est vraiment bien ! Après, je suis un peu déçue car la fin se finit brutalement et j'aurai aimé en apprendre davantage sur ces trois portraits de femme ! Et, je m'attendais également à un roman beaucoup plus poignant et finalement ça reste léger car le plus important dans ce livre est cette question de liberté qu'aspire nos trois héroïnes.

Titre : La tresse
Auteur : Laetitia Colombani
Maison d'Édition : Grasset
Pages : 222

♥♥♥♥♥

Histoire : « Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité. »

Avis : Dans ce roman, nous suivons trois portraits distincts racontant l'histoire de trois femmes venant toutes de castes différentes et dont le destin est bouleversé par des évènements à travers trois contrées lointaines.

Nous suivons alors Smita en Inde, Giulia en Italie et Sarah au Canada.

On découvre tout d'abord la vie laborieuse de Smita : une femme travaillant dans des conditions lamentables et qui souhaite une autre vie pour sa fille. Elle souhaite que sa fille ait une vie confortable en allant à l'école que de faire le même métier qu'elle. Un métier dénigrant et honteux.

L'auteure a choisi de commencer avec ce portrait pour accrocher le lecteur de façon émotionnelle. C'est tout de suite fort en émotions. C'est happant et poignant.

Puis, on découvre, une vie confortable où une femme a décidé de travailler pour le compte de son père alors qu'elle pourrait faire ce qu'elle souhaite. Elle ne manque de rien mais souhaite avant tout garder cette forme d'indépendance en pouvant subvenir à ses propres besoins. Malheureusement, du jour au lendemain, son père décède et elle découvre que l’entreprise est au bord de la faillite. Guilia va devoir alors faire des choix pour sauver l’entreprise familiale qui ne seront pas forcément au goût de tous…

Enfin, on découvre le portrait d'une femme indépendante et dont la vie lui a réussi. Elle mène une brillante carrière jusqu’au jour où plus rien ne va dans sa vie. Elle découvre qu’elle est gravement malade.

Pourtant, quelque chose unit ces femmes : la violence de vivre quelque chose de dur que ce soit la pauvreté, le deuil ou bien encore la maladie. Elles souhaitent avant tout se battre pour leur liberté.

L’auteure nous dresse un tableau de trois femmes fortes aux quatre coins du monde dont chacune d’entre elle aspire à la même chose : la liberté.

C’est un roman qui m’a plu dès les premières lignes ! J’ai beaucoup aimé le profil de Smita qui m’a énormément touchée ! C’est le plus beau portrait que l’auteure a pu écrire dans ce roman. Il nous touche, nous serre le cœur et nous bouleverse fatalement. Les émotions sont là. Contrairement à celui de Sarah, qui me touche beaucoup moins. Peut-être parce que c’est un personnage qui se sent puissant vis-à-vis de son métier et de sa richesse et qui fatalement est touchée de plein fouet par la réalité du monde. C’est un portrait plus banal.

Pourtant, la fin me laisse sur ma faim. J’aurai voulu en savoir plus sur ces femmes. Je suis donc un peu déçue que l’auteure ait conclu si vite les portraits de ces femmes sans nous dire ce qu’il advient d’elles.

8 commentaires :